Histoire des Mescaleros
Les Apaches, dont le nom pourrait venir de la prononciation espagnole du nom que leur donnaient les Zunis “APACHU” qui signifie: ennemis, s’appelaient eux-mêmes "Tideh" ou "N’de", le Peuple. Ils ne formaient pas une nation politiquement unie, mais un ensemble de peuples dispersés qui partageaient cependant une langue, une culture et une tradition religieuse. Ils n’ont probablement jamais été plus de six à sept mille.
Le nom "Mescalero" vient du mescal, une plante dont les graines jouaient un grand rôle dans leur alimentation. Le cœur cuit de cette plante était préparé par les femmes et une fois séché il constituait une réserve de nourriture pour l'hiver. Les Mescaleros, branche orientale des Apaches, occupaient au XIXe siècle le sud-est de l’actuel Etat du Nouveau-Mexique. Sous la pression des Comanches, ils avaient du, au milieu du XVIIIe siècle, abandonner leurs positions au Texas. En contact avec les tribus des Plaines du Sud, ils chassaient occasionnellement le bison et utilisaient souvent des tipis de peau plutôt que le traditionnel wickiup ou wigwam apache (huttes faites de branchages).
Depuis le XVIIIe siècle, des bandes mescaleros s’attaquent aux haciendas et aux bourgades mexicaines. Les Apaches ne cherchaient pas à conquérir de territoires, ni à anéantir des peuples dont ils tiraient une partie de leur subsistance, mais menaient des expéditions pour venger leurs guerriers tués lors des raids, la mise en esclavage de femmes et d’enfants et l'octroi de primes pour les scalps d’Apaches. L'afflux croissant de nouveaux migrants et l'intervention de l'armée réduisit la résistance des différentes tribus qui, les unes après les autres, durent se résoudre à accepter la vie dans les réserves. Les Mescaleros furent soumis en 1868 et placés dans une réserve à l'Est du Nouveau Mexique. Les Mescalero ne se distinguèrent pas dans les guerres contre les Blancs, à la différence d'autres tribus apaches telles que les Chiricahua. Au contraire, un chef comme Santana de la Sierra Blanca Mescalero ne cessa d'œuvrer pour la paix. Certains Mescalero tels que Gómez et Chihuahua résistèrent aux usurpations des Blancs ; par ailleurs la faction chiricahua de Geronimo comprenait des Mescalero. Mais de nombreux Mescalero servirent d'éclaireurs aux Blancs. Le recensement américain de 1990 fait état de 3 930 Apaches Mescalero.
La religion
La Religion tenait une place essentielle dans la vie sociale des tribus, leur dieu suprême des apaches étant appelé "Ussen" ou "Yusn", celui qui donne la vie, et de nombreux rites marquaient les différentes périodes de l'existence.
L’humain n’est pas considéré comme plus important que l’animal, le végétal ou le minéral. Tous les éléments de la Création se partagent la Terre à égalité, et chacun est responsable des autres. Au cœur de toutes les cultures indiennes on trouve un même respect religieux, une même vénération pour le contexte géographique propre à chacune de ces cultures. Le paysage est sacré car il est source d’identité et de force.
Bien qu'ils aimaient faire la guerre, ils avaient peur de la mort et se pressaient d'ensevelir leurs morts et de brûler leurs biens. Ensuite, ils se purifiaient dans la fumée d'armoise (plante herbacée vivace de la famille des Astéracées) avant de quitter les lieux, pour échapper à la colère du fantôme du mort.
Le personnage du coyote — très présent dans les histoires religieuses — est un trickster : il a souvent un comportement inapproprié, ne respecte pas les convenances, trompe les humains mais subit aussi les conséquences de ses erreurs. Le coyote, comme d'autres animaux (le hibou, l'ours, le serpent), est considéré comme malfaisant et peut provoquer des maladies. Un autre tabou interdisait aux Apaches de manger de l'ours car celui-ci avait trop de ressemblance avec les humains. Ils leur étaient également interdit de consommer du poisson, un proche parent du serpent. Ils mangeaient, en revanche, grâce aux Espagnols, du cheval, du bœuf, de la chèvre et même du mulet. Mais ils ne touchèrent jamais au porc car il se nourrit des animaux qui vivent au bord de l'eau.
Le chiffre 4 revêt une importance presque divine dans la spiritualité. On peut citer les 4 points cardinaux et les 4 éléments de base: l’eau, le feu, le vent et la terre. Ils sont souvent associés à une couleur.
L’humain n’est pas considéré comme plus important que l’animal, le végétal ou le minéral. Tous les éléments de la Création se partagent la Terre à égalité, et chacun est responsable des autres. Au cœur de toutes les cultures indiennes on trouve un même respect religieux, une même vénération pour le contexte géographique propre à chacune de ces cultures. Le paysage est sacré car il est source d’identité et de force.
Bien qu'ils aimaient faire la guerre, ils avaient peur de la mort et se pressaient d'ensevelir leurs morts et de brûler leurs biens. Ensuite, ils se purifiaient dans la fumée d'armoise (plante herbacée vivace de la famille des Astéracées) avant de quitter les lieux, pour échapper à la colère du fantôme du mort.
Le personnage du coyote — très présent dans les histoires religieuses — est un trickster : il a souvent un comportement inapproprié, ne respecte pas les convenances, trompe les humains mais subit aussi les conséquences de ses erreurs. Le coyote, comme d'autres animaux (le hibou, l'ours, le serpent), est considéré comme malfaisant et peut provoquer des maladies. Un autre tabou interdisait aux Apaches de manger de l'ours car celui-ci avait trop de ressemblance avec les humains. Ils leur étaient également interdit de consommer du poisson, un proche parent du serpent. Ils mangeaient, en revanche, grâce aux Espagnols, du cheval, du bœuf, de la chèvre et même du mulet. Mais ils ne touchèrent jamais au porc car il se nourrit des animaux qui vivent au bord de l'eau.
Le chiffre 4 revêt une importance presque divine dans la spiritualité. On peut citer les 4 points cardinaux et les 4 éléments de base: l’eau, le feu, le vent et la terre. Ils sont souvent associés à une couleur.
Ysun / Ussen / Usen : Esprit suprême des Apaches
Le Créateur pour les Apaches, Ysun est un esprit très puissant mais sans forme propre, une entité immatérielle dont l’influence s’étendrait à tout être vivant. Les autres dieux, importants, créés par Ussen étaient : Femme peinte en blanc ( ou Femme qui change) et l'Enfant de l'Eau. L'un de ces deux personnages aurait créé la Terre, mais tous les Apaches sont d'accord pour déclarer qu'ils ont été créés par l'Enfant de l'Eau. Son frère, Tueur d'Ennemi leur avait rendu un fier service en libérant les animaux du monde souterrain ou ils se trouvaient enfermés, mais ils seraient également à l'origine de leur malheur en créant l'homme blanc. Les « ga'ns » sont des esprits protecteurs représentés dans des rites religieux tels que la cérémonie de puberté des filles.
Manitou : Esprit suprême des Algonquins
Mot algonquien signifiant « l'esprit de l'esprit », « l'être mystérieux » ou simplement « mystère », qui représente le pouvoir inconnu de la vie et de l'univers. Il est le créateur de tout ce qui existe sur Terre. Cette notion se rapporte au culte du soleil et au concept de mana, une force personnelle surnaturelle, qui est très répandu chez les autochtones d'Amérique du Nord.
Wakan-Tanka / Waconda/ Wakanda : Esprit suprême des Sioux
Source suprême de la Sagesse, esprit généreux et tout-puissant des Sioux, celui qui éclaire le Chaman.
Le calumet
Le calumet, ancien mot provenant du français et désignant une pipe ou un tuyau de pipe dans les premiers registres historiques d' Amerique du Nord, est un élément puissant de la culture des Indiens et un symbole religieux. Le calumet est aussi au centre de la solidarité et du pouvoir des bandes indiennes. Les indiens utilisent bien entendu cette pipe pour fumer du tabac en offrande au Tout-Puissant. Associé au tonnerre et représentant l'honneur et le caractère sacré de toute vie, le calumet est souvent utilisé pour sceller des alliances, provoquer la pluie tant attendue et consacrer marchés et traités.
Extrait de Winnetou 1 :
(...) "Il alluma le calumet et tira une bouffée. Il souffla la fumée vars le ciel et vers la terre et dit : la haut habite le grand esprit et là sur la Terre poussent les plantes et vivent les animaux qu’il a prévu pour les guerriers Kiowa. Puis il tira quatre autres bouffées et souffla la fumée vers le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest. Dans ces contrées vivent des hommes rouges et blancs qui usurpent ces animaux et plantes. Nous allons les trouver et reprendre ce qui nous appartient. Bao a parlé. Howgh !" (...)
Fumer le calumet en récitant une prière demeure la façon traditionnelle de marquer le commencement de pourparlers entre les groupes ou les nations et pour sceller les amitiés. La fumée de la pipe monte très haut vers le Grand Esprit, en emportant avec elle les messages et les prières de tout le peuple. Pour les Indiens, une alliance scellée en fumant le calumet, est un engagement pris avec le soutien des esprits, donc un acte sacré ; comme par exemple pour un blanc jurer sur la Bible.
Les rites débutent en présentant le calumet préparé à bras tendus devant soi. Le calumet ne doit jamais être présenté avec le fourneau vers l'invité, sinon c'est un signe de rejet de celui-ci. On fait circuler la pipe en rond, en commençant par la personne qui se trouve à la gauche de celui qui fume, pour reproduire ainsi le sens de la marche du soleil. Quand quelqu'un parle et fume la pipe sacrée, il ne peut dire que la vérité, sous peine de voir s'abattre sur lui des malheurs infinis. Lorsqu'il parle, tout le monde l'écoute en lui prêtant une attention maximum et sans l'interrompre. Ensuite le calumet est présenté au ciel et à la terre puis en direction des quatre points cardinaux.
Traditionnellement le déroulement est le suivant :
- la première bouffée se pratique en pensant à ses ancêtres;
- la suivante est pour soi et ses proches;
- la troisième pour tous ceux qu'on aime;
- la dernière pour tous les êtres vivants de la terre;
Traditionnellement le déroulement est le suivant :
- la première bouffée se pratique en pensant à ses ancêtres;
- la suivante est pour soi et ses proches;
- la troisième pour tous ceux qu'on aime;
- la dernière pour tous les êtres vivants de la terre;
On utilise pour fumer un mélange aromatique de tabac et d'herbes (sweetgrass, écorce de cornouiller, sauge, menthe...) appelé quiniquinick qui peut sembler un peu âcre à l'usage et qui faisait abondamment tousser les Blancs lors des signatures de traités. Les tuyaux de ces pipes sont souvent longs, faits de bois léger, peints de différentes couleurs et ornés de piquants de porc-épic, de perles, de fourrure et de plumes. Les fourneaux sont taillés dans de la pierre à savon, de la catlinite (variété d'argilite généralement de couleur brun-rougeâtre), dans de l'os ou moulés dans de l'argile. Ils sont gravés de dessins géométriques, enjolivés d'incrustations de plomb voir d'étain ou tout simplement polis.
Le sac médecine
Extrait de Winnetou 1 :
(…) "Le chef bouillonnait de rage. Il frappa avec son poing la sentinelle inattentive au visage et lui arracha son sac-médecine du cou pour l’écraser avec ses pieds. Par cette action le pauvre diable a perdu tout son honneur." (…) "On peut alors imaginer quelle punition c’était pour la sentinelle d’avoir sa médecine arrachée et piétinée. Il ne dit pas un mot pour s’excuser ou démentir, il mit son fusil sur l’épaule et disparu entre les arbres. A partir de maintenant il était mort pour la tribu" (…)
Les indiens d'Amérique du Nord utilisent les pochettes médicinales depuis des siècles. Le terme de "médecine" a été traduit par les blancs du mot "Wakhan" qui, en langue Sioux fait référence au sacré, au spirituel tel qu'employé dans le terme Wakhan Tanka ou Être Suprême. Le mot "médecine" a d'abord été utilisé pour désigner les "chamans" et les guérisseurs, on les appelait les "hommes-médecines". Au fil des années l'appellation s'est étendue à tout ce qui concernait la protection et la guérison. Il existe donc des "hommes-médecines", des "roues de médecines", des "sacs-médecines" etc...
Un sac de médecine est un élément qui représente spirituellement la personne qui le porte. Il devait rappeler à son propriétaire la relation personnelle qu'il entretenait avec le monde des esprits. Le sac de médecine peut être très petit (3 cm x 3 cm) ou très grand (70 cm de longueur). Il se porte autour du cou ou cousu sur les vêtements. Il est généralement fait de cuir de cerfs, wapitis ou de buffle. Le contenu du sac était généralement révélé à un individu lors d'un rêve ou d'une vision. Il choisi ensuite attentivement les objets qui seront inclus dans la pochette à partir des ressources qu'offre la Terre (plantes, minéraux, os d’animaux …). Ceux-ci ont tous un sens pour le propriétaire et possèdent des qualités particulières pouvant l’aider à trouver son chemin et à affronter les épreuves de la vie. Le contenu du sac n’est pas figé et peut- être modifié par le possesseur à l'occasion de nouvelles révélations ou d’évolution dans la vie. Il est considéré comme un Être vivant, Sacré et honnoré comme tel.
Un sac de médecine est un élément qui représente spirituellement la personne qui le porte. Il devait rappeler à son propriétaire la relation personnelle qu'il entretenait avec le monde des esprits. Le sac de médecine peut être très petit (3 cm x 3 cm) ou très grand (70 cm de longueur). Il se porte autour du cou ou cousu sur les vêtements. Il est généralement fait de cuir de cerfs, wapitis ou de buffle. Le contenu du sac était généralement révélé à un individu lors d'un rêve ou d'une vision. Il choisi ensuite attentivement les objets qui seront inclus dans la pochette à partir des ressources qu'offre la Terre (plantes, minéraux, os d’animaux …). Ceux-ci ont tous un sens pour le propriétaire et possèdent des qualités particulières pouvant l’aider à trouver son chemin et à affronter les épreuves de la vie. Le contenu du sac n’est pas figé et peut- être modifié par le possesseur à l'occasion de nouvelles révélations ou d’évolution dans la vie. Il est considéré comme un Être vivant, Sacré et honnoré comme tel.
L'habitat
Les tipis :
Le tipi est le symbole le plus représentatif des peuples amérindiens. Tant de cérémonies, de conseils, de rencontres historiques se sont tenues dans le tipi qu'il s'est imprégné de cette atmosphère légendaire de l'Ouest.
Le tipi est un mot Sioux utilisé pour désigner une maison portative. Cette maison ressemble à une tente en forme de cône. Son cadre est fait de longs morceaux de bois qui se rejoignent en haut et qui sont attachés ensemble ). En guise de toile, les indiens utilisaient des peaux d'animaux cousues ensemble et décorées. Il faut environ dix à douze peaux de bisons et 20 à 25 perches pour faire un tipi de taille moyenne (les Indiens vivant dans les plaines devaient souvent parcourir de longues distances pour trouver des arbres). Un Tipi peut mesurer jusqu'à 4.5 mètres de hauteur et 9 mètres de diamètre. La partie inférieure de la peau du toit est piquetée dans le sol. Ce sont les femmes qui s’occupaient de monter les tipis car ils étaient leur propriété. Il peut être assemblé en quelques minutes par des experts. La décoration varie suivant la tribu et selon l'histoire que le propriétaire veut raconter. Le tipi peut être aussi orné de trophées de chasse et de scalp.
Dans la majorité des tipis, il y a une place au centre pour un feu entouré de pierres qui chauffe un récipient posé sur un trépied en bois. La fumée sort par le sommet du tipi et est canalisée par deux déflecteurs orientables, qui se positionnent dans le sens du vent dans le but d'éviter les refoulements. On entre dans un tipi par une porte en peau décorée. On dort sur une couchette en peau de bison ou d'ours, étendue sur un sommier de joncs tressés. Le mobilier se compose de sacs en peau, de coffres à viande et de poteries.
Ces tentes servaient surtout au chasseurs de bisons dans les grandes plaines de l'ouest.
Le tipi est un mot Sioux utilisé pour désigner une maison portative. Cette maison ressemble à une tente en forme de cône. Son cadre est fait de longs morceaux de bois qui se rejoignent en haut et qui sont attachés ensemble ). En guise de toile, les indiens utilisaient des peaux d'animaux cousues ensemble et décorées. Il faut environ dix à douze peaux de bisons et 20 à 25 perches pour faire un tipi de taille moyenne (les Indiens vivant dans les plaines devaient souvent parcourir de longues distances pour trouver des arbres). Un Tipi peut mesurer jusqu'à 4.5 mètres de hauteur et 9 mètres de diamètre. La partie inférieure de la peau du toit est piquetée dans le sol. Ce sont les femmes qui s’occupaient de monter les tipis car ils étaient leur propriété. Il peut être assemblé en quelques minutes par des experts. La décoration varie suivant la tribu et selon l'histoire que le propriétaire veut raconter. Le tipi peut être aussi orné de trophées de chasse et de scalp.
Dans la majorité des tipis, il y a une place au centre pour un feu entouré de pierres qui chauffe un récipient posé sur un trépied en bois. La fumée sort par le sommet du tipi et est canalisée par deux déflecteurs orientables, qui se positionnent dans le sens du vent dans le but d'éviter les refoulements. On entre dans un tipi par une porte en peau décorée. On dort sur une couchette en peau de bison ou d'ours, étendue sur un sommier de joncs tressés. Le mobilier se compose de sacs en peau, de coffres à viande et de poteries.
Ces tentes servaient surtout au chasseurs de bisons dans les grandes plaines de l'ouest.
Description du Tipi (La main qui frappe et Winnetou - Winnetou 3 - page 141 - Flammarion 1962)
(...) Les tentes des habitants rappelaient celles des tribus du Nord, que j’avais eu déjà l’occasion de voir de près. Leur édification, assez sommaire, est exclusivement l’ouvrage des femmes, car les hommes de cette région laissent toute occupation n’ayant pas trait à la guerre, à la chasse et à la pêche, au sexe que nous qualifions communément de faible.
Ce sont les femmes qui préparent les peaux de bêtes, avec lesquelles elles confectionnent les huttes. Séchées au soleil, les peaux sont ensuite découpées, tendues et fixées sur des pieux, qui constituent la charpente de ces constructions rudimentaires. Et tous ces travaux pénibles, et qui demandent une certaine adresse, sont leur œuvre.
L’enceinte de chaque tente, toujours de forme conique, comprend deux compartiments concentriques, l’un intérieur, l’autre formant une sorte de couloir extérieur. Une ouverture ménagée au sommet de la tente sert de voie d’échappement à la fumée de l’âtre. Chacune des deux parties de la tente peut aussi être divisée en plusieurs pièces par des cloisons constituées par des peaux de bêtes. (...)
Le pueblo :
Pueblo (de l'espagnol pueblo, « village »), peuple indien du Sud des Etats-Unis habitant dans des villages permanents aux maisons de pierre ou d'adobe très serrées (brique mêlée de paille séchée au soleil). Ce nom leur fut donné par les premiers colons espagnols au XVIe siècle pour les distinguer des Indiens nomades.
Ils construisaient des grandes maisons disposée en terrasses de sorte qu'elles se surplombaient l'une l'autre. Elles ne disposaient pas d'entrée, il fallait grimper par des échelles sur le toit et s'introduire par une lucarne pour accéder à l'intérieur. Avant de s'installer dans leurs villages actuels, les Pueblo avaient habité des villes dont les vestiges (villes troglodytes dans les falaises à pic ou grandes cités dans les vallées) témoignent encore que leur architecture était déjà assez élaborée. Ces villes datent du XIVe siècle, période d'apogée de la culture pueblo. La diversité culturelle et linguistique qui existe entre les Pueblo des différentes régions existait bien avant la conquête.
Du point de vue linguistique, on distingue quatre familles de langue : le hopi, le zuñi, le keres, le tanoan. Les Pueblo sont avant tout des agriculteurs, mais le type d'agriculture et le sens de la propriété varient beaucoup d'une région à l'autre. Vers le Rio Grande, les Indiens cultivent du maïs et du coton en irriguant des champs dans les vallées fluviales. Ils avaient autrefois des sociétés spécialisées dans la chasse au cerf et à l'antilope, dans les montagnes. Certains Pueblo de l'Est, comme les Taos et les Picuris, chassaient le bison dans les plaines. Les Pueblo pratiquaient, en se déployant par villages entiers, la chasse au lapin ; les femmes collectaient des plantes sauvages. Chez les Pueblo de l'Ouest, surtout chez les Hopi (le groupe le plus nombreux), l'agriculture présentait plus d'aléas, car le climat était plus sec.
L'art et l'artisanat indien ont surtout survécu chez les Hopi qui pratiquent encore le tissage et la vannerie. Les Hopi-Tewa ont fait renaître la poterie dans les années 1890. Dans la plupart des villages, on fabrique des bijoux d'argent et de turquoise.
Ils construisaient des grandes maisons disposée en terrasses de sorte qu'elles se surplombaient l'une l'autre. Elles ne disposaient pas d'entrée, il fallait grimper par des échelles sur le toit et s'introduire par une lucarne pour accéder à l'intérieur. Avant de s'installer dans leurs villages actuels, les Pueblo avaient habité des villes dont les vestiges (villes troglodytes dans les falaises à pic ou grandes cités dans les vallées) témoignent encore que leur architecture était déjà assez élaborée. Ces villes datent du XIVe siècle, période d'apogée de la culture pueblo. La diversité culturelle et linguistique qui existe entre les Pueblo des différentes régions existait bien avant la conquête.
Du point de vue linguistique, on distingue quatre familles de langue : le hopi, le zuñi, le keres, le tanoan. Les Pueblo sont avant tout des agriculteurs, mais le type d'agriculture et le sens de la propriété varient beaucoup d'une région à l'autre. Vers le Rio Grande, les Indiens cultivent du maïs et du coton en irriguant des champs dans les vallées fluviales. Ils avaient autrefois des sociétés spécialisées dans la chasse au cerf et à l'antilope, dans les montagnes. Certains Pueblo de l'Est, comme les Taos et les Picuris, chassaient le bison dans les plaines. Les Pueblo pratiquaient, en se déployant par villages entiers, la chasse au lapin ; les femmes collectaient des plantes sauvages. Chez les Pueblo de l'Ouest, surtout chez les Hopi (le groupe le plus nombreux), l'agriculture présentait plus d'aléas, car le climat était plus sec.
L'art et l'artisanat indien ont surtout survécu chez les Hopi qui pratiquent encore le tissage et la vannerie. Les Hopi-Tewa ont fait renaître la poterie dans les années 1890. Dans la plupart des villages, on fabrique des bijoux d'argent et de turquoise.
Description du pueblo (Winnetou 1 - page 212 - Sonderausgabe Europäischer Buchklub)
(...) Le regard que j'avais maintenant jeté vers l'extérieur m'a fait comprendre que toute tentative de fuite aurait été insensée. Il m'avait montré qu'un pueblo était une prison sure. Jusqu'a maintenant je n'avais lu que des récits sur les pueblos indiens mais je n'en avais jamais vu. Ils sont construits à des fins défensives et aussi étrange que soit leur mode de construction il correspond parfaitement à cet usage. Le plus souvent ils sont construits dans les failles profondes des falaises et sont entièrement constitués de pierres et de maçonnerie et se composent d'étages dont le nombre dépend des possibilités locales. Chaque étage est en retrait par rapport à celui du dessous de façon à créer sur le devant une plateforme constituée par le plafond de l'étage qui se trouve plus bas. L'ensemble donne l'image d'une pyramide à gradins dont les étages les plus haut se positionnent plus loin en arrière dans la crevasse. Le rez-de-chaussée est ainsi plus en avant et plus large que les suivants qui se rétrécissent au fur et à mesure. Ils ne sont pas, comme dans nos maisons, relié à l'intérieur par des escaliers, mais l'accès n'est possible que par l'extérieur à l'aide d'échelles qui sont posées puis retirées. Si un ennemi s'approche les échelles sont retirées et il ne peut plus monter, sauf s'il a apporté lui même des échelles. Mais même dans ce cas il devra conquérir chaque étage tout en étant exposé aux tirs des défenseurs qui eut sont à l'abri, sur les plateformes supérieures, des armes des assaillants. Je me trouvais dans ce type de pueblo pyramidale et comme je venais de le découvrir au huitième ou neuvième étage. Comment pouvait-on descendre de là sans se faire remarquer par les indiens qui se trouvaient sur chaque plateformes ! Non, je devais rester. Je me jetai donc, sur mon lit et attendit.(...) - Traduction réalisée par le webmestre
Le wigwam et le wickiup :
Les amérindiens vivaient dans des huttes de branchage en formes de dôme érigées par les femmes. Le wigwam (indiens de l'Est et du Nord-est) et le wickiup (indiens du Sud et du Sud-ouest) sont tous deux construits de la même façon. D'abord, il faut tracer un cercle de 3 à 5 mètres de diamètre sur le sol et préparer les trous qui serviront de base à la structure. Ensuite, il faut rassembler beaucoup de jeunes pousses d'arbre. Puis il faut placer les perches dans les trous et les plier pour obtenir la courbure voulue. Après cela, il faut placer de jeunes arbres autour de la structure afin de remplir la structure. Une fois que la structure est réalisée les indien réalisent le mobilier intérieur et le foyer. Pour finir la charpente était recouverte, en fonction de la région, d’écorce, de natte de jonc, (soit tissées, soit cousues) ou de peaux. Le sol était recouvert de branches de sapin ou d’épinettes afin d’isoler les occupants de la terre et aussi de le rendre plus confortable. Un feu était entretenu en permanence au centre et la fumée s’échappait par un trou fait en haut de l'habitation.
Le Totem
Le Totem
Le mot totem vient de "odoodeman" un mot de la langue ojibwés qui signifie "sa famille, son clan", ou "blason de la famille". Les poteaux totem peuvent avoir plusieurs dizaines de mètres de haut. Étant en bois ils ne se conservent pas plus que cent ans.
Le totem est est une grande statue, généralement en bois, représentant un animal considéré comme l'ancêtre de la tribu. Le totem est le protecteur de la tribu. Chaque amérindien d'une tribu peut avoir son totem personnel. Le totem est l'enseigne et l'arbre généalogique des bandes indiennes de la côte du Nord-Ouest. Les emblèmes sculptés sur un totem appartiennent à une lignée ou famille et en reflètent son l' histoire. Les animaux représentés sur les totems comme le castor, l' ours, le loup, le requin, la baleine, le corbeau, l'aigle, la grenouille et le moustique servent à affirmer visuellement l'appartenance à un groupe et son identité. Les totems sont habilement sculptés dans du genévrier rouge et peints de noir, de rouge, de bleu et parfois de blanc et de jaune. Leurs dimensions varient, les mâts de façade dépassant parfois 15 m de haut et 1 m de largeur à la base. Ils font généralement face à une rivière ou à l'océan.
Le totem est est une grande statue, généralement en bois, représentant un animal considéré comme l'ancêtre de la tribu. Le totem est le protecteur de la tribu. Chaque amérindien d'une tribu peut avoir son totem personnel. Le totem est l'enseigne et l'arbre généalogique des bandes indiennes de la côte du Nord-Ouest. Les emblèmes sculptés sur un totem appartiennent à une lignée ou famille et en reflètent son l' histoire. Les animaux représentés sur les totems comme le castor, l' ours, le loup, le requin, la baleine, le corbeau, l'aigle, la grenouille et le moustique servent à affirmer visuellement l'appartenance à un groupe et son identité. Les totems sont habilement sculptés dans du genévrier rouge et peints de noir, de rouge, de bleu et parfois de blanc et de jaune. Leurs dimensions varient, les mâts de façade dépassant parfois 15 m de haut et 1 m de largeur à la base. Ils font généralement face à une rivière ou à l'océan.
Le travois
A l'origine, le travois est formé de deux perches attachées sur l’encolure des chiens, formant une sorte de A, dont les deux extrémités glissent sur le sol. Une plate-forme de cuir tendue entre les deux perches supporte les bagages. Le travois à chien de l'époque antérieure à l'arrivée des Européens était petit et ne permettait de transporter qu'un poids de 20 à 30 kg. Les Indiens ne disposaient d'aucun animal de trait suffisamment gros pour utiliser un moyen de transport comportant des roues.
Avec l'apparition des chevaux, les tipis et les travois se sont agrandis, pouvant transporter plus de bagages et éventuellement des personnes.Ce type de moyen de transport, qui peut paraître frustre, était parfaitement adapté au relief des grandes plaines américaines. D'une mise en oeuvre facile, aisément remplaçable, le travois présentait beaucoup d'avantages pour des peuples qui se déplaçaient fréquemment. Tandis que les roues des chariots des Blancs qui empruntaient les vastes étendues de cet océan d'herbe se brisaient ou s'embourbaient continuellement, les perches des travois glissaient comme les patins d'un traineau, puis servaient d'armatures aux tipis.
Avec l'apparition des chevaux, les tipis et les travois se sont agrandis, pouvant transporter plus de bagages et éventuellement des personnes.Ce type de moyen de transport, qui peut paraître frustre, était parfaitement adapté au relief des grandes plaines américaines. D'une mise en oeuvre facile, aisément remplaçable, le travois présentait beaucoup d'avantages pour des peuples qui se déplaçaient fréquemment. Tandis que les roues des chariots des Blancs qui empruntaient les vastes étendues de cet océan d'herbe se brisaient ou s'embourbaient continuellement, les perches des travois glissaient comme les patins d'un traineau, puis servaient d'armatures aux tipis.
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